05 Mars 2023 –
Trail de la Sainte Baume – 47km 2700m D+
Quelques
Sisteronnais ce matin au départ…Je retrouve Stan et Jérôme dans la salle de
retrait des dossards, devant le café et sous le radiateur…on papote, on papote,
et au final nous sommes à deux doigts d’être en retard pour le départ.
Heureusement, il y a du délai aussi du côté de l’organisation.
Nous cherchons
du regard d’autres visages connus, en vain, et évoquons quelques noms, que nous
verrons peut-être plus tard, aux ravitaillements, à l’arrivée…Finalement, je ne
verrai personne d’autre.
Que dire de ma course…pas
catastrophique, mais pas bonne non plus. Quelconque. Prévisible :
Ma dernière
sortie, tranquille, jeudi, fut trop tranquille, au point qu’une cheville en a
fait les frais. Rien de bien méchant à priori, mais c’est sensible 3 jours
après. Je ne suis d’ailleurs pas certain qu’elle tiendra le coup pendant toute
la course.
J’ai déjà un
peu dans la tête que ça va être difficile sur ces terrains très caillouteux et
techniques, qui justement martyrisent les chevilles, alors je pars gentiment,
et malgré tout, la première ascension se passe assez bien : Je monte sans
essoufflement particulier et à un rythme très correct, ce qui valide un peu les
entrainements de cet hiver et le ski de rando des vacances de Février.
C’est ensuite
que ça se corse : la cheville est verrouillée, certes, mais le reste a
suivi le mouvement. Je suis raide comme un pince-lacet et malhabile comme un
débutant dans la première descente. En conséquence, l’amortissement se fait
aussi très mal.
Face à cela, je
me contenterai jusqu’au bout de gérer les montées avec des muscles maltraités
dans les descentes, et de subir les descentes comme jamais…tant que j’y suis, à
force de descendre comme une pierre, je me refais l’autre cheville à 6-7km de
l’arrivée, c’est plus symétrique.
Avec un temps
de 6h45 sur la ligne, étonnamment pas si minable mais largement perfectible.
Mal partout, mais pas épuisé, dommage.
Du coup, une
fois n’est pas coutume, j’ai faim à l’arrivée et je passe par le
ravitaillement. Allez savoir pourquoi, lorsque le bénévole me demande ce qui me
ferait plaisir, je réponds du tac au tac : une
poire-Belle-Hélène…Finalement je me rabattrai sur les Haribo.
Nicolas