Le récit de l’année dernière était un peu long car nous avions gagné. Cette année, nous avons gagné également, mais face à une concurrence beaucoup plus sévère et en connaissant par ailleurs un certain nombre de péripéties, alors cela vaut bien une histoire un peu longue à nouveau.
Il était une fois trois clampins :
Nico et Franck avaient usé leur fond de culotte sur les bancs des amphis de la Doua et sur la selle de leur vélo à tourner sur le campus lors de précédentes éditions des 24h de l’INSA. Ils embauchèrent Christophe en 2007 et remportèrent l’épreuve, en retirant de leurs adversaires leur surnom de « Golgoths »
…Alors ils remettent le couvert en 2008, avec :
- PlaniTron (Franck)
- CornoFulgure (Christophe)
- AstéroHache (Nico)
- Une bonne préparation, avec principalement du ski de randonnée pour PlaniTron, du vélo et du ski pour AstéroHache et du triathlon pour CornoFulgure…La forme est donc au rendez-vous,
- Une logistique et une stratégie déjà éprouvées,
- A prévoir une bonne attaque d’AstéroHache à 21h15 pour son anniversaire afin d’anéantir l’adversaire.
- Un circuit totalement inédit : plus long (2,8 km contre 1,8 en 2007) mais extrêmement sinueux (13 virages), du bon et moins bon revêtement.
Tous les indicateurs semblent au vert pour que les Golgoths puissent gérer ces 24h de vélo tranquillement et conserver dans un grand élan de joie le titre acquis en 2007 !
QUE NENNI ! Dans la vraie vie, les 24h de l’INSA 2008 n’ont pas été une partie de rigolade, mais 24h de tension et de concentration !
Prélude
Depuis une semaine les prévisions météos sont exécrables pour ce week-end du 17/18 mai à Lyon.
CornoFulgure, obsédé par les conditions météo, a regardé sur internet en permanence les évolutions chaotiques des prévisions météo jusqu’au matin du samedi 17 !
Vendredi soir, arrivée de AstéroHache en voiture depuis Annemasse, suivi de près par CornoFulgure depuis Paris, pour le briefing des organisateurs.
AstéroHache tourne déjà sur le circuit à vélo, il fait le repérage des virages, sauf que c’est dans le mauvais sens, alors ça change tout !
Toutefois, les points stratégiques pour placer notre camp de base et notre tente ont été repérés avec le plus grand soin !
Récupération de PlaniTron à la gare de la Part-Dieu : AstéroHache en fait trois fois le tour en voiture avant d’aller au dépose-minute, et ensuite on court pendant un quart d’heure dans la gare le portable à l’oreille à la recherche de PlaniTron avec son vélo. A croire que ces trois là n’ont jamais vécu à Lyon !
On engloutit presque entièrement le kilo de pâtes (1kg sec bien sûr) avec 1kg de rôti de porc et un peu de pain Hand made by CornoFulgure, et un petit yaourt à 0% en dessert !
Samedi matin : on installe la tente dans un coin calme (éloigné des concerts du soir et donc également de la viande saoule) et parfaitement situé pour gagner une relance lors des relais. Mais le directeur du campus habite en face et ne veut pas être dérangé, puis ce sont les agents de sécurité qui viennent mettre leur grain de sel. Avec beaucoup de diplomatie (qualité que tout le monde reconnaîtra en AstéroHache) et de conviction on arrive à ne pas être virés !
Remake de 2007 : pendant que Nico et Franck vont faire les courses (on avait déjà un caddie de bouffe mais pas de flan ni de tarte au citron !), Christophe change ses deux pneus !
Un petit crachin et une route bien trempée par les pluies de la nuit…
L’objectif est clair : conserver le titre.
La tactique est simple : on verra au fur et à mesure, mais AstéroHache a décidé de poser une mine à 21h15 samedi soir : c’est pas tous les jours son anniversaire et on n’est pas tous les 17 mai à 21h15 sur un vélo en pleine course !
Ordre des relais : Nico-Christophe-Franck
45min le jour, 1h15 la nuit : le juste compromis pour optimiser la récupération.
La course
12h00, départ pour un tour tous ensemble avec les vélos Folklos !
Puis le départ : Nico discute avec l’équipe n°7 qu’il avait jugée comme des candidats sérieux (ils ont gagné en 2004 !)
Inattention qui aurait pu coûter très cher : dès le départ, l’équipe n°6 a pris incognito la poudre d’escampette !
Les 2 bavards sont obligés de s’employer dès le second tour et l’écart commence à diminuer. Il n’est plus que de 100m lorsque le n°6 est victime d’une crevaison – il y en aura beaucoup sur le parcours à cause des restes de verre cassé des soirées étudiantes !
Le 6 se retrouve donc rapidement repris. Nico et le 7 ralentissent afin d’attendre qu’un de ses co-équipiers les ait rejoints. Fair-play normal. La situation est maintenant très claire : il y a plus que les 6, les 7 et nous !
Nico roule généreusement malgré encore une pluie fine. Puis idem pour Christophe, mais la route devient sèche et la roue arrière chasse moins dans les virages.
13h30, c’est au tour de Franck.
A la fin de son 2ème tour, on le voit tomber lourdement dans le virage juste avant notre ligne droite !
Nico prend le relais immédiatement. Un premier petit effort et il revient sur 6 et 7.
Une bonne éraflure sur le coté (épaule, avant-bras, hanche, mollet) avec une visite à la croix rouge pour Franck, plus de peur que de mal et le vélo est ok. Ouf ! ! ! ! Nous sommes toujours 3 Golgoths en course !
Les relais s’enchaînent, l’allure reste vive, et rapidement on découvre que le troisième coureur des 7 est beaucoup moins costaud et qu’il ne tient pas dans les roues. Les 7 sont lâchés et vont prendre rapidement un tour de retard. Il en sera ainsi tout au long de la course. Finalement, ce ne sont pas eux nos véritables adversaires, par contre ils risquent de jouer (avec leurs 2 premiers relayeurs) le rôle d’arbitre ! A surveiller de très près !
Nico reconnaît un des coureur des 6 : Thierry Moiroux, bien connu dans le milieu du cyclosport et de l’ultra endurance, un CV impressionnant (2ème à la marmotte en 1998 !).
Il a également été facile vainqueur ici en 2002 dans la catégorie « solitaire », devant…Nico, 2è !!
Et Nico vient de le battre de justesse dans une cyclosportive !
C’est du sérieux et il y a de la revanche dans l’air !
Le deuxième coureur des 6 roule également fort, il prend très bien les virages…pas évident de ne pas perdre quelques mètres à chaque virage délicat. Plus tard nous apprendrons qu’il est triathlète et a fini 60ème à l’Iron Man d’Embrun ! Ce n’est pas à l’usure qu’on pourra l’avoir.
19h30 : Christophe roule avec le troisième des 6, qui ne prend pas de relais…Tentative d’accélération dans une des deux lignes droites, le 6 est légèrement décroché mais revient dans les virages suivants. Nous savons maintenant que c’est le moins costaud, c’est donc lui qu’il faudra attaquer !
Franck le harcèle un peu pendant un relais un peu plus court afin de l’user…Ca sent la préméditation…
20h35 : Les n°6 changent de relayeur toutes les 1h30. Le 6 le moins costaud est donc en fin de relais, il doit être un peu moins frais. C’est le moment !! Nico l’attaque violemment à la relance à l’entrée de la plus grande ligne droite…51 km/h, le trou est fait !
C’est l’auto-école, qui tourne constamment sur le circuit pour veiller à la bonne marche de l’épreuve, qui manque de peu de tout faire capoter !!! Surprise par la vitesse, elle se décale du mauvais côté au moment où Nico arrive à pleine allure ! Coup de frein, dérapage…Nico ne passe pas loin de la correctionnelle. Il relance de toutes ses forces et réussit à éviter le retour du n°6.
La stratégie de la prise de tour se met instantanément en place : se relayer tour par tour jusqu’à avoir pris un tour. L’écart monte à 1min30. Les 6 réagissent et se relaient de la même manière.
Katell vient nous rendre sa deuxième visite au moment de l’attaque de Nico, le chrono lui est alors confié pour nous donner les écarts. L’écart redescend à 1 minute ! En fait les 6 se relaient uniquement avec les deux plus costauds, et ils sont à fond ! On serre les dents, la bataille est physique et morale : on espère qu’ils vont s’user plus vite que nous.
Nous commençons à nous relayer tous les 2 tours : paradoxalement, le 2ème tour est moins difficile que le premier, mais c’est en réalité la coupure en plein effort qui hache le rythme, et le passage de relais fait perdre quelques secondes psychologiquement précieuses. L’écart se stabilise puis repart à la hausse : +2 secondes, +3 secondes !
C’est insignifiant, mais c’est psychologiquement énorme !!
Puis les 6 mettent leur 3ème homme pour un tour sur le circuit, on reprend alors 20 secondes…cela veut dire que les n°6 commencent à être dans le dur. Nous sommes en train de prendre l’ascendant, ce n’est surtout pas le moment de donner le moindre signe de fléchissement !
Cela fait deux heures qu’une poursuite par équipe est lancée ! L’attaque de 21h15 a été lancée 40 minutes en avance par Nico et les bougies sont restées dans la voiture : pas le temps de faire une surprise à Nico à son retour d’un relais !
Les 6 finissent par céder avant nous et repartent sur un relais de 1h30, on fait alors la jonction plus calmement ! Ouf ! ! ! Voilà un tour d’avance bien mérité. Il est 23h : 2h30 pour prendre un tour !
1h00 : Nico passe seul, sans le 6 avec qui il roulait le tour précédent !
Que se passe t il ? « Prend le Chrono et prépare-toi » lance-t-il à Christophe pendant que Franck se repose sous la tente.
Réveil en trombe pour Franck pendant que Christophe se prépare rapidement.
2min20sec !
Le n°6 a cassé un rayon et a changé de roue : nous ne saurons que par la suite qu’il a dit à Nico d’y aller sans l’attendre. Celui-ci a décidé que si l’écart ne dépassait pas 2 minutes, il l’attendrait le tour suivant…
2min20 > 2min, alors on se relance dans une chasse pour prendre un nouveau tour. Thierry Moiroux est seul et il roule pour 3h pendant que ses co-équipiers, probablement un peu plus fatigués que prévu (c’est bon signe), dorment dans des chambres d’étudiants (le grand luxe !). Mais l’animal est tenace et nous tournons tous les 2 puis 3 tours pour terminer la chasse le plus rapidement possible et ainsi sans s’user trop. La jonction est refaite, +2 tours !… La nuit va enfin être calme, on va rouler tranquillou avec les 6 qui font des grands relais dans la nuit, afin de garder des forces contre une éventuelle contre-attaque au petit matin !
Ce tour d’avance est plus dû à la malchance des n°6, mais après tout, ces aléas font partie de la course, et nous sommes restés Fair-play. Ils peuvent s’en vouloir un peu car leur organisation est faillible : dans le cas contraire, nous n’aurions rien perdu !
3h00 : Franck passe et dit « Prépare toi ! », 2 minutes après il arrive en courant à contre sens. Il vient de casser sa chaîne. Le 6 en profite alors pour accélérer et creuser l’écart, qui monte à 2min40 ! De bonne guerre, mais il n’est pas question de perdre un tour, il va falloir s’y mettre pour revenir…
Mais quand est-ce qu’on va pouvoir rouler cool un peu ??
Christophe part en trombe à la chasse du 6 en route (le moins costaud) pour 3 tours, puis Nico prend le relais pour 45 minutes. Curieusement, les jambes sont excellentes, alors que le n°6 fatigue, l’écart passe alors en 3 tours de 1min40 à 0...
L’occasion étant donnée par la même occasion à Nico de faire un peu d’équilibrisme : un chat (noir, mais la nuit tous les chats sont gris) sous les roues à 40km/h…après coup, ça fait froid dans le dos
Attaque repoussée !
Le chat va bien.
La jonction a lieu à l’endroit même de l’attaque de 20h35, et la différence de vitesse est importante…Nico commence alors à contre-attaquer le n°6 instantanément - c’est vraiment très très tentant - mais il se ravise au dernier moment. Ses co-équipiers ne le sauront qu’après, mais ils viennent d’échapper d’extrême justesse à une nouvelle « partie de manivelles », sauvés par un élan de sagesse venu d’ailleurs de Nico (une autre de ses qualités bien connues)…Aurait-il eu récemment suffisamment d’émotions ?
4h00 : Christophe crève à l’opposé du circuit, il arrive aà rouler tant bien que mal pour revenir au stand. Au bout de la ligne droite où est notre tente, il crie « Crevaison »
Qui sort ?? Nico, qui venait enfin de s’allonger depuis 5 minutes !
Evidemment le 6 est parti et il faut repartir en chasse. Environ 1 minute à reprendre ! Nico s’y colle. Pendant ce temps, Christophe répare avec l’aide de Franck pas tellement plus expert en bricolage vélo !
Attaque repoussée !
Tout compte fait, la sagesse a du bon.
5h00 : Nico roule, Christophe va s’allonger un peu. Franck surveille, prêt à prendre un relais à tout moment.
Au moment du relais Nico-Franck, Christophe doit sortir de la tente pour se préparer, afin d’être prêt à son tour à tout moment pour une relève-surprise de Franck, pendant que Nico se reposera !
C’est une règle de base, à laquelle nous ne dérogerons jamais pendant les 24 heures de courses, qui nous sauvera plusieurs fois, et qui fera l’admiration des équipes 6 et 7 !
Le problème cette fois-ci, c’est que Christophe hurle sous la tente ! Des crampes dans les deux jambes aux cuisses, mollets et adducteurs. Aïe ! C’est le retour de bâton des efforts depuis le début de la soirée !
Nico le relève, se demandant s’il va se passer quelque chose toutes les heures jusqu’à midi : entre un vélo pas sûr, un éclopé de la route, l’autre avec des jambes cuites, un chat, entre-temps une planche à roulette bourrée puis un scooter à contre-sens en sortie de virage…il ne se voit pas trop finir tout seul les 7 dernières heures sans céder de temps en temps un peu de terrain !
Peu de temps après, visite espionne des enfants-étudiants de l’équipe 6. Nico est sous la tente, l’oreille attentive, Franck roule et Christophe, assis dehors au poste de garde, se repose, prêt pour le relais suivant…ou plutôt il tente vainement de décontracter ses jambes qui sont bien dures (on espère que c’est surtout à cause du froid et pas trop à cause de l’acide lactique dont les muscles regorgent).
Discussion sympa et décontractée avec un soupçon de bluff ! Christophe leur demande avec sourire et sérénité s’ils nous préparent une petite attaque au petit matin, comme si on voulait jouer un peu avec eux !
Ils ne dévoilent rien de leur stratégie de course… On devra se tenir prêt et vigilant jusqu’au dernier moment.
La raison première de cette visite était de se rendre compte de notre état…nous n’avons rien laissé paraître de notre fatigue ni de nos problèmes matériels : c’est un point de marqué !
6h00 : Franck prend un mini relais car sa chaîne réparée craque de toute part : pas la peine de prendre le risque de casser de nouveau !
Par chance, le vélo de Christophe lui va, la paire de chaussure de rechange aussi. Par contre Franck ne maîtrise pas le modèle de cales automatiques utilisé par Christophe, et une fois monté sur vélo le long d’un mur il ne faut plus qu’il déchausse, sinon ce sera au moins une minute de perdue !
6h30 : Le triathlète des n°6, sorti de son long repos, prend un relais avec de bonnes relances, histoire de voir si les Golgoths sont toujours là. Alors on suit et on prend nos relais au bluff !
7h00 : Notre capitaine adoré nous donne la consigne ferme de ne plus prendre de relais. C’est cool, on musarde entre 28 et 30 km/h, les virages se prennent en douceur et à chaque passage devant le camp de base on se fout du chrono ! Nous sommes tous bien fatigués, il faut absolument garder quelques forces au cas où pour la dernière matinée. Ceci dit, les n°6 sont sûrement un peu émoussés, non ?
Finalement, dans la nuit, les relais ne seront jamais passés à 1h15 comme en 2007. Il y a eu beaucoup trop d’agitation. En théorie, le rythme ralentit pendant la nuit. Cette année, il s’est accéléré, et les spectateurs ne s’y sont pas trompés !
8h30 : les 7, qui roulent par moment avec nous, veulent jouer et se remettent à rouler avec plus de dynamisme. Il faut alors être vigilant pour ne pas se faire distancer lors d’un dépassement d’attardés ou d’une accélération. C’est le rôle d’arbitre tant craint !
9h00 : la pluie commence à tomber. D’un commun accord et sur proposition de Thierry Moiroux (n°6), on décide de rouler cool pour ne pas risquer la chute sur la route détrempée. C’est alors l’occasion de papoter de notre petite vie de sportif entre nous.
Chacun notre tour, nous roulons alors 1h sous la pluie, toujours vigilant cependant en cas de chute ou de crevaison. Ca serait vraiment con de perdre deux tours si près de la fin !
12h00 : Ouf ! On a toujours nos deux tours d’avance, on n’a rien lâché !
Epilogue
Franck, qui a pris le dernier relais, ne revient pas au camp de base pour finir de ranger avant d’aller à la remise des prix (comme convenu lors du briefing d’avant-course) : Il est resté vers le podium, car c’est maintenant !
On entend le speaker nous appeler. Nico et Christophe se lancent alors dans une course à pied euphorique vers le podium…Au bout de 100m les effets de l’euphorie s’estompent et ils plafonnent à 12km/h à bloc, avec des jambes qui brûlent terriblement.
Ouf, à temps pour la photo finish ! Puis les supporters - Caro, Valérie, Caroline et Stéphane et les enfants, et bien sûr le retour de Katell - sont là avec le retour du soleil ! Merci à eux de leur soutien, ainsi qu’aux quelques messages et sms reçus !
C’est aussi le moment de féliciter quelques « solitaires », et notamment Manu, qui fait depuis deux ans les 24h avec un engin de torture complètement insolite : debout sur un tricycle sans pédale, mû à moins de 5 km/h grâce à une contorsion qui tyrannise les bras et les jambes !
Remettront-ils le couvert en 2009 ?...
Laissons lesLaissons-les d’abord digérer:
- 3 kg de gâteau de riz
- 2 tartes au flan
- 2 tartes au citron
- 40 pains au lait
- 24 tranches de jambon
- 1kg de bananes
- 500 gr de pain
- 1kg de poudre pour boisson énergétique
- 20 barres de céréales
- 12 litres d'eau gazeuse
- 15 litres d'eau plate
ingurgitées en 24heures
En tout cas, voila une bonne préparation pour nos trois Golgoths, qui vont se retrouver début juillet à la marmotte, cyclosportive entre Bourg-d'Oisans et l'Alpe-d'Huez…en passant par les cols de la Croix-de-fer, du Télégraphe et du Galibier !
Cette fois ci chacun jouera en solo perdu au milieu de 6000 concurrents !
CoF, PlT, AsH
1 commentaire:
Bravo à tout les 3 pour votre performance durant cette course.
Et encore merci pour m'avoir hébergé, conseillé, aidé, encouragé durant les 24h.
Peut être à l'année prochaine !
Seb
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