Morzine Vallée d’Aulps, Dimanche 19 Juin 2011
145km – 3400m D+
5h19 (27.2km/h)
Ma nouvelle paternité me laisse le temps de m’entrainer et la possibilité de participer aux cyclosportives, ce qui fait que cette fois-ci, les 2 frères Jandard sont au départ.
En effet, Vincent, qui s’est tout comme moi inscrit au tour du Mont Blanc en Juillet (330km), possède le foncier nécessaire notamment grâce à sa très belle prestation sur les 100km du trail du Ventoux (4è !), mais a besoin de kms à vélo pour se familiariser avec ce type d’effort.
J’ai pour l’occasion restauré le vélo Look qui me sert pour les entrainements hivernaux et qu’il utilisera donc : pneus, patins de frein, transmission remis à neuf.
L’objectif est en réalité un peu le même pour nous deux : accumuler des kms en montagne et en profiter pour se tester.
Prévisions météo : temps sec.
Le départ est donné à 8h, c'est-à-dire quelques minutes après un bon orage qui m’aura convaincu de garder un maillot manches longues ;-)
Le col de Joux-Verte (13km) est abordé dès le départ. Bien que je ne sois pas du tout échauffé, je suis rapidement dans le rythme…et il vaut mieux car les premiers km sont gravis à plus de 20km/h.
La pente s’accentue aux abords du hameau des Lindarets, je flirte avec la zone rouge mais j’arrive, à ma grande surprise, à rester au contact avec le groupe de tête d’une petite vingtaine de coureurs.
Je pensais souffler un peu dans le « replat » après les Lindarets, mais il me sera fatal, tellement le rythme est élevé (30km/h).
Néansmoins, je ne m’écroule pas et franchis le sommet seul avec un débours de 40-45 secondes seulement…et 41 minutes pour cette ascension de 13km !
Je recolle avec la tête un peu après la descente, juste avant le col du Corbier (6km à 9%).
Idem, monter les 3 premiers km à 17km/h me fait mal aux jambes, je dois donc laisser filer, mais ne concède que 25-30s !
Je ne reviens pas dans la descente, mais ai bon espoir pour les kms qui suivent…d’autant que Jérémie Laby, le futur vainqueur, est arrêté au pied d’une petite côte pour satisfaire à un besoin naturel.
Coup de chance, il repart au moment où je passe, revient à ma hauteur et m’encourage. Je me colle dans sa roue…
C’est dingue comme on peut revenir vite sur un groupe quand on est dans une roue comme celle-là !!!
Coup de bol certes, mais je suis toujours là !
Idem dans le col du Grand Taillet (3.5km)…que je passe avec une quinzaine de secondes de retard sur ce groupe, qui, au passage, ne compte plus que 15 unités.
Je reviens encore !
Par contre, la côte de La Vernaz (4km) arrive tout de suite, et je n’ai pas du tout le temps de récupérer… Cette fois j’abdique dès le premier km. Je suis provisoirement 16è.
Je ne craque toutefois pas, et monte ensuite le col de Jambaz (10km peu raides) seul en me demandant comment gérer la longue partie qui doit me conduire à Samoens, au pied de Jouplane (12km…à plus de 8% de moyenne). Une chose est sûre, les 2 orages subis pendant cette montée de Jambaz me rafraichissent les idées!
Un groupe de 5 concurrents me rattrape en fin de descente…ce qui me permet d’arriver à Samoens sans laisser trop de plumes en route.
Chacun va monter à son rythme, le mien plus lent que les autres au début (mais 13km/h me sont toutefois suffisant pour confirmer les sensations ressenties depuis le départ et me donner confiance pour la Marmotte et le Tour du Mont-Blanc !)
L’un des 5 ne m’a pris que 100m, que je vais mettre 8km à combler. Puis les 2 derniers km pour lui prendre 50m et reprendre 2 autres concurrents…18è au sommet, 19è à l’arrivée au bas de la descente, car ces 50m ne sont pas suffisants pour que je résiste à quelqu’un qui « fait » la descente, et il n’est pas question que je prenne des risques pour si peu !
Sensations du jour confirmées par les chiffres, je termine en 5h19, seulement 17 minutes après le vainqueur et 11 minutes arès le 7è, Pierre Chevalier, une véritable légende du cyclosport.
Histoire de rajouter un peu de dénivelée, je remonte Jouplane dans l’autre sens, jusqu’à croiser Vincent, qui termine dans le bon temps de 6h10 et en relativement bon état de fraicheur…donc également satisfait de sa journée.
Pour la petite anecdote il trouvera cependant le moyen d’aller goûter les fraises dans le fossé à 2 km de l’arrivée !
Déconcentration coupable de fin de course !
Quelques petites égratignures, le vélo n’a rien (mon vélo !!!)…
« J’ai été surpris par l’efficacité du freinage » !!
C’est vrai qu’au bout de 143km et 3300m de D-, il y a de quoi être encore surpris
;-)))
Nicolas
mardi 21 juin 2011
vendredi 3 juin 2011
Compte-rendu des "3 cols"
"Les 3 Cols", dans le joli cadre des Monts du Lyonnais.
150km, 2700m D+
C'est ma première cyclosportive depuis la naissance d'Ariane...Autant dire que j'y vais surtout pour accumuler des km en course, car les nuits sont quelque peu raccourcies depuis le 19 Mai ;-))
Même si j'ai pu continuer à m'entrainer, je me sens moins "frais" !
Je n'ai donc pas non plus pris de chambre d'hôtel afin de m'absenter de la maison le moins longtemps possible. Le réveil sera donc d'autant plus matinal, et j'aurai 2h de voiture dans les pattes avant de monter sur le vélo...
Je suis, comme c'était prévisible, complètement à la rue dans les 15 premiers km vallonnés. Aucune énergie, je rame pour rester au contact avec le gros du peloton.
Très vite se profile le premier col du jour (7km). Les premiers montent à un rythme d'enfer et se détachent rapidement. C'est logique, le niveau est particulièrement relevé cette année, j'avais remarqué un certain nombre de cadors avec lesquels je ne peux de toute façon pas rivaliser !
La bonne surprise, c'est que derrière, j'ai retrouvé mes jambes !
Je me retrouve ainsi dans un groupe d'une vingtaine d'unités.
A court de compétition, je m'accroche dans les côtes successives pour tenir le rythme, mais mon entrainement des semaines passées a apparemment été efficace car il a renforcé ma résistance et mon endurance, ce qui fait qu'au fil des kms, je suis de plus en plus à l'aise. Pas assez pour tenter quelquechose, mais finalement je suis peut-être un des moins éprouvés dans les derniers km.
Incroyable, sur une cyclosportive comme celle-là, qui n'arrête pas de monter et descendre, nous sommes encore un groupe d'une quinzaine à l'arrivée !
Une fois n'est pas coutume, je vais faire le sprint...je ne maîtrise pas du tout ce type d'exercice, mais connaissant l'arrivée, j'ai vite fait d'élaborer ma "stratégie" :
2 km de l'arrivée, une dernière petite côte, la route est large, notre groupe compact, je me cale en dernière position.
Il y a quelques escarmouches, mais tout le monde est fatigué, le vent est défavorable et on est un peu loin de la ligne ! J'attends mon heure.
300m. Le dernier rond-point arrive, qui va étirer le groupe et condamner les plus mal placés. Après, la route est plus étroite, ce qui limitera également les remontées.
C'est maintenant ou jamais : je démarre et passe le rond-point en tête.
Par contre, maintenant que j'ai lancé le sprint, il faut aller au bout, et tenir les 250 derniers mètres.
Je m'arqueboute sur le vélo, ça brûle partout !!
En regardant le sol par dessous mes jambes, je vois les roues avant des concurrents qui ont déboité !
J'essaie d'en rajouter une couche mais je n'y arrive pas. Eux non plus, ils sont maintenant dans le vent et personne ne parvient à me déborder !!
Malheureusement, mon inexpérience du sprint va jouer : à 50m de la ligne, je me rasseois sur la selle, pensant par ce biais donner un petit élan au vélo et prendre le mètre d'avance suffisant.
Il n'en est rien, et de plus, une fois assis je plafonne. Trop tard pour me remettre en danseuse.
2 concurrents me passent d'une roue. Je m'en sors bien !
Au final, je suis 15è et très content de moi :
Le niveau était beaucoup plus relevé que les années précédentes et que sur beaucoup de cyclosportives.
Les 10 premiers cadors étaient intouchables pour moi (ils arrivent d'ailleurs au sprint !!!)
2 coureurs intercalés
Je suis 3è du sprint de mon groupe, qui comprend des coureurs habitués à me devancer de quelques minutes habituellement (Debar, Sauzet, Hupel, Richard), et même des coureurs candidats à la victoire comme le grand J-C Martin !!
Et je précède de quelques minutes des coureurs avec qui j'arrive habituellement, ou qui me battent même souvent (D'Oliveira, Debize, Briand, Béraud, Lancelot) !
Nicolas
150km, 2700m D+
C'est ma première cyclosportive depuis la naissance d'Ariane...Autant dire que j'y vais surtout pour accumuler des km en course, car les nuits sont quelque peu raccourcies depuis le 19 Mai ;-))
Même si j'ai pu continuer à m'entrainer, je me sens moins "frais" !
Je n'ai donc pas non plus pris de chambre d'hôtel afin de m'absenter de la maison le moins longtemps possible. Le réveil sera donc d'autant plus matinal, et j'aurai 2h de voiture dans les pattes avant de monter sur le vélo...
Je suis, comme c'était prévisible, complètement à la rue dans les 15 premiers km vallonnés. Aucune énergie, je rame pour rester au contact avec le gros du peloton.
Très vite se profile le premier col du jour (7km). Les premiers montent à un rythme d'enfer et se détachent rapidement. C'est logique, le niveau est particulièrement relevé cette année, j'avais remarqué un certain nombre de cadors avec lesquels je ne peux de toute façon pas rivaliser !
La bonne surprise, c'est que derrière, j'ai retrouvé mes jambes !
Je me retrouve ainsi dans un groupe d'une vingtaine d'unités.
A court de compétition, je m'accroche dans les côtes successives pour tenir le rythme, mais mon entrainement des semaines passées a apparemment été efficace car il a renforcé ma résistance et mon endurance, ce qui fait qu'au fil des kms, je suis de plus en plus à l'aise. Pas assez pour tenter quelquechose, mais finalement je suis peut-être un des moins éprouvés dans les derniers km.
Incroyable, sur une cyclosportive comme celle-là, qui n'arrête pas de monter et descendre, nous sommes encore un groupe d'une quinzaine à l'arrivée !
Une fois n'est pas coutume, je vais faire le sprint...je ne maîtrise pas du tout ce type d'exercice, mais connaissant l'arrivée, j'ai vite fait d'élaborer ma "stratégie" :
2 km de l'arrivée, une dernière petite côte, la route est large, notre groupe compact, je me cale en dernière position.
Il y a quelques escarmouches, mais tout le monde est fatigué, le vent est défavorable et on est un peu loin de la ligne ! J'attends mon heure.
300m. Le dernier rond-point arrive, qui va étirer le groupe et condamner les plus mal placés. Après, la route est plus étroite, ce qui limitera également les remontées.
C'est maintenant ou jamais : je démarre et passe le rond-point en tête.
Par contre, maintenant que j'ai lancé le sprint, il faut aller au bout, et tenir les 250 derniers mètres.
Je m'arqueboute sur le vélo, ça brûle partout !!
En regardant le sol par dessous mes jambes, je vois les roues avant des concurrents qui ont déboité !
J'essaie d'en rajouter une couche mais je n'y arrive pas. Eux non plus, ils sont maintenant dans le vent et personne ne parvient à me déborder !!
Malheureusement, mon inexpérience du sprint va jouer : à 50m de la ligne, je me rasseois sur la selle, pensant par ce biais donner un petit élan au vélo et prendre le mètre d'avance suffisant.
Il n'en est rien, et de plus, une fois assis je plafonne. Trop tard pour me remettre en danseuse.
2 concurrents me passent d'une roue. Je m'en sors bien !
Au final, je suis 15è et très content de moi :
Le niveau était beaucoup plus relevé que les années précédentes et que sur beaucoup de cyclosportives.
Les 10 premiers cadors étaient intouchables pour moi (ils arrivent d'ailleurs au sprint !!!)
2 coureurs intercalés
Je suis 3è du sprint de mon groupe, qui comprend des coureurs habitués à me devancer de quelques minutes habituellement (Debar, Sauzet, Hupel, Richard), et même des coureurs candidats à la victoire comme le grand J-C Martin !!
Et je précède de quelques minutes des coureurs avec qui j'arrive habituellement, ou qui me battent même souvent (D'Oliveira, Debize, Briand, Béraud, Lancelot) !
Nicolas
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