46km, 2700mD+
1er
trail de la saison 2022, après 7 semaine plus light depuis la dernière épreuve.
Je
suis un peu moins en forme qu’au mois de Décembre, le parcours est comparable à
celui de Jouques, quoiqu’un peu plus difficile et technique.
Surtout,
c’est le plateau qui n’a rien à voir. Pour donner une idée, Samir Tazi, le
Marseillais, environ 25è de l’UTMB (c’est-à-dire approximativement dans les 50
meilleurs mondiaux), ne termine que 6è, à 30 minutes du vainqueur ! Pour
moi, finir dans les 50 premiers serait déjà une belle perf.
Je
suis allé chez l’ostéo 2 fois récemment : l’équilibre au niveau du
squelette est bon, mais de nombreuses tensions musculaires ont une récurrence
embêtante.
Au
niveau des lombaires, du diaphragme, dans la région du foie, qui entrainent des
tensions plus à gauche, lesquelles irritent le nerfs sciatique, qui se fait
légèrement sentir dans toute la jambe gauche, mais surtout, m’envoie des petits
coups de poignards dans la région lombaire. Je sors de chez l’ostéo soulagé,
mais ça revient…
Et
ce matin, je ne peux pas toucher mes pieds sans grimacer…
Le
départ est ultra rapide malgré -2°C à Cadolive, je suis dans les 20 premiers
mais je n’insiste pas longtemps et me mets à un rythme plus dans mes cordes. Un
petit pipi et voilà, 40-45è, c’est ma place.
Les
sources de Manon…je cherche Emmanuelle Béart, mais elle n’est pas là, l’eau
doit être trop froide à cette saison…
Toute
la course, je vais gérer ce mal de dos, qui rigidifie le corps tout entier, et,
en contrariant ma souplesse, a un impact direct sur le premier amortisseur, les
pieds.
J’ai
des ampoules au bout de 20km à mes deux gros doigts de pied.
Heureusement,
j’ai franchement de bonnes jambes, qui vont tenir la baraque à elles toutes
seules, compensant ce que le dos et les pieds font moins bien.
La
saison 2021 joue aussi : j’ai clairement la distance dans les jambes.
Avec
ces deux atouts et le fait que je prends le risque de ne jamais m’arrêter aux
ravitaillements, je récupère même quelques concurrents, et termine 34è, même si
je termine dans le dur, avec un clou planté dans la semelle (!!!)
Néanmoins,
j’ai tenu le coup, ce qui n’aurait pas été le cas il y a 2 ans.
3è
de ma catégorie d’âge, un petit podium pour conclure une journée ou finalement,
ma performance aura été assez peu en dessous de celle du trail de Jouques ou du
THP.
Par
contre, je termine en bien plus sale état qu’à Jouques 😊
Le
dos est raide comme un pince-lacet, les pieds ne ressemblent à rien, et les
jambes, à force, ont pris plus cher qu’elles n’auraient dû. Mais…avec 5h49,
soit 30 minutes de moins qu’il y a 2 ans, je suis content de moi. 34è paraît
médiocre, mais vu le niveau…
Nicolas
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